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 revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits)

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k-o
cassoulet de Toulouse
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MessageSujet: revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits)   revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits) EmptyLun 20 Fév - 19:19

L'intégralité de la revue de presse quotidienne de la MILDT est consultable
sur son site : www.drogues.gouv.fr

- SIDA : les Noirs représentent 51% des nouveaux cas aux Etats-Unis, malgré une baisse dans toutes les ethnies, liée au recul de l'épidémie chez les usagers de drogues
- SUBSTITUTION : tribune de Aides et de chercheurs de l'INSERM contre le classement du Subutex comme « stupéfiant »
- MARMOTTAN : le centre de doc est menacé
- POLICE, JUSTICe, etc. : les sommes versées aux informateurs seront désormais considérées comme des frais de justice ; la semaine dernière a été effectuée à Dunkerque la plus grosse saisie d'héroïne depuis 1972
- INTERNATIONAL : INDE : des milices antidrogue font le ménage dans l'est du pays ; BOLIVIE : le nouveau chef de la lutte antidrogue bolivien, également producteur de coca, annonce « une alliance stratégique » avec les Etats-Unis pour lutter contre la cocaïne ; L'ITALIE abolit la distinction entre drogues dures et drogues douces ; ESPAGNE : la communauté de Madrid lance une campagne de prévention contre la cocaïne, avec pour slogan « la cocaïne te rapproche de la mort » ; ETATS-UNIS : depuis deux ans les adolescentes américaines surpassent les garçons sur le terrain des drogues ; + autres informations sur HAITI, le JAPON, le MEXIQUE, la COLOMBIE, les PAYS-BAS, etc.
- DOPAGE : les JO de Turin se dérouleront sous l'égide de la loi italienne, plus contraignante que celle de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) ; la mafia contrôlerait le marché noir de produits dopants ; etc.
- DROGUES LEGALES : TABAC : une délégation de parlementaires UMP s'est rendue en Italie pour évaluer l'impact de l'interdiction de fumer dans les lieux publics ; le Sénat cherche à élargir cette interdiction à tous les lieux fermés et couverts accueillant du public ou constituant des lieux de travail ; Des chercheurs dénoncent des « études manipulées » et des « taux de nicotine inexacts » concernant les cigarettes light ; Le tabac à rouler est deux fois moins cher mais beaucoup plus toxique ; La Chine a décidé d'interdire la construction de toute nouvelle usine de tabac pour réduire la consommation de ses citoyens ; Aux Etats-Unis le taux de mortalité due au cancer a diminué pour la première fois en 2003 depuis 1930, du fait de la réduction du nombre des fumeurs
- MODES de CONSO : MAX présente un « diffuseur de shit (qui) permet d'être défoncé sans fumer »
- ETUDES : Politis présente le travail de Pascale Jamoulle sur la construction des identités masculines « entre précarité et prises de risques » dans les quartiers.

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SIDA
Etats-Unis- VIH - drogue
(7.02.06) L'AFP qui fait état d'une étude publiée hier, souligne que les Noirs restent de loin les plus touchés par le virus du sida aux Etats-Unis où ils représentent 51% des nouveaux cas, et ce malgré une baisse globale des infections dans tous les groupes ethniques. D'après l'agence, la diminution de la fréquence des nouveaux cas chez les Noirs paraît surtout liée à un recul des diagnostics de séropositivité chez les toxicomanes par voie intraveineuse ( - 9,8% par an chez les femmes et - 9,7% chez les hommes) L'agence précise que plus de la moitié des toxicomanes sont noirs aux Etats-Unis, selon les statistiques de santé fédérale.

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SUBUTEX
Dans la rubrique "Rebonds" de LIBERATION de samedi [4.02.06], sous le titre « Sida et toxicomanie les dangers d'une volte face », un article de Patrizia Carrieri, Bruno Spire, Jean Paul Moatti de l'Inserm, Jean Claude Desenclos de l'Institut de veille sanitaire, Christian Saout, président d'Aides et Jean Marc Priez, président de l'Association française pour la réduction des risques .
Les auteurs qui font l'historique de la politique de réduction des risques en France, estiment que la « proposition du ministère de l'intérieur et de la MILDT de classer la buprénorphine comme « stupéfiant » menace une grande partie des progrès de ces dix années en matière de prévention chez les usagers de drogue ». Indiquant que le Subutex qui peut être facilement prescrit en médecine générale pour une durée maximale de 28 jours, à approximativement 100 000 usagers de drogue dépendants de l'héroïne, a permis de faire baisser massivement la criminalité et surtout de sauver 3500 vies en diminuant les décès par overdose, ils précisent que ce système a permis aussi l'accès aux soins et notamment au traitement rétroviral du sida pour les usagers séropositifs, tout en diminuant la transmission du virus par injection et en favorisant l'insertion sociale de ces personnes. Reconnaissant que le produit a été sujet à des détournements et a fait l'objet de mésusage, ils jugent que ces risques sont très inférieurs aux bénéfices que la diffusion du Subutex a apportés à la santé publique. Selon eux, les propriétés pharmacologiques du Subutex n'en font pas un stupéfiant, le risque d'overdose n'existe pas et ses effets psychoactifs sont très limités. D'après les auteurs, l'actuelle proposition de classement transformerait sa possession sans ordonnance en délit, et les contraintes supplémentaires liées à sa prescription « pourraient à l'avenir décourager prescripteurs et patients d'entreprendre voire de poursuivre » ce traitement. Les spécialistes qui assurent que d'après la littérature scientifique, « plus la politique de la toxicomanie est répressive, plus la transmission du VIH augmente chez les usagers de drogue », soulignent que cette nouvelle classification du Subutex auraient des retombées négatives pour la prévention. Indiquant que « l'expérience pionnière de la France a contribué à l'introduction des traitements par buprénorphine dans de nombreux pays (.) avec des succès notables », les auteurs considèrent « qu'un recul de la France dans le domaine des traitements de substitution (.) enverrait un bien triste signal qui pourrait freiner partout dans le monde les politiques de prévention du VIH et de l'hépatite C (..) et entretenir voire relancer l'épidémie dans la population générale ».

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HÔPITAL MARMOTTAN : CENTRE DE DOCUMENTATION
(9.02.06) « Le centre de documentation sur les drogues menacé » titre LE PARISIEN dans ses pages Paris. D'après le journal, situé à l'intérieur de l'hôpital Marmottan, « le plus riche et le plus ancien centre de documentation portant sur les drogues est menacé de fermeture » car « la MILDT a décidé d'arrêter de financer le poste de documentaliste ». Le journal note que ce centre est fréquenté par plusieurs centaines de professionnels par an car il « rassemble tous les ouvrages s'intéressant de près ou de loin à la toxicomanie et à tous les types de dépendances pathologiques ». La documentaliste du centre qui souligne qu'un étudiant peut y trouver des document portant sur des « sujets aussi variés que l'utilisation rituelle de la drogue au Pérou » ou « l'influence de l'héroïne sur les poètes anglais », précise que de plus il trouvera sur place les praticiens de l'hôpital « prêts à le conseiller et à enrichir sa réflexion ». D'après le quotidien, « côté MILDT on plaide la refonte totale du dispositif documentaire ». Didier Jayle, président de la MILDT, explique « On est en train centraliser les ressources documentaires dans un seul centre par région et on ne peut plus financer de tels centres isolés dans des hôpitaux ».

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POLICE - TRAFIC, etc.

Indicateurs - rémunération
(6.02.06) FRANCE SOIR signale qu'avec l'arrêté du ministère de l'intérieur en date du 2 février « les sommes versées aux informateurs seront considérées comme des frais de justice » et qu'il en sera donc fini des « enveloppes glissées sous les bureaux ou des kilos de drogue abandonnés en guise de remerciements » . Le journal souligne que « les sommes seront facturées à la chancellerie » mais « qu'aucun critère de rémunération n'a été fixé en fonction de l'importance des saisies, notamment des drogues, rendues possibles ou des affaires résolues ». D'après le quotidien, « l'estimation se fera donc au cas par cas en fonction de l'informateur et de son tuyau ». Le journal rapporte à titre d'exemple que les douaniers versent un tiers de la valeur des produits saisis à leurs « aviseurs » qui disposent d'un statut officiel, inscrit depuis 1997 dans le code des douanes .

Saisie
(9.02.06) L'AFP, LE PARISIEN, FRANCE-SOIR, LA CROIX, L'HUMANITE et LE FIGARO annoncent qu'une saisie record de 305 kg d'héroïne blanche a été effectuée la semaine dernière, à bord d'un camion turc, dans le port de Dunkerque.
D'après l'AFP, cette saisie effectuée par les douanes est la deuxième plus grande jamais réalisée en France, derrière les 425 kg d'héroïne saisis en 1972. L'agence qui indique qu'en 2004, 350 kg d'héroïne avaient été saisis sur l'ensemble du territoire français, rapporte que d'après les premières analyses, l'héroïne est de bonne qualité (d'une valeur de 12 millions d'euros) et que d'autres analyses permettront éventuellement de déterminer son origine. Le Directeur adjoint des douanes de Dunkerque observe « on parle beaucoup en ce moment de la recrudescence du trafic en provenance d'Afghanistan, mais cela reste à confirmer ». l'AFP note que le chargement a transité par la Turquie puis emprunté un itinéraire habituel du trafic routier vers la Grande Bretagne.


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INTERNATIONAL


Inde - milices antidrogue
(6.02.06) D'après LIBERATION de lundi « Les milices antidrogue font le ménage dans l'est de l'Inde », ainsi à « Mizoram, une association se substitue à l'Etat pour chasser les dealers ».
D'après le journal, la Young Mizo Association, association qui a « la fâcheuse tendance » de se substituer à l'Etat, surveille la frontière birmane depuis 2005 dans le cadre de sa « guerre antidrogue » avec des « méthodes pour le moins musclées ». Son vice président déclare « nous allons chez les dealers, soit ils coopèrent (.) ils s'engagent à ne plus vendre de came et nous donnent les noms de leurs fournisseurs, soit on les bat ». Précisant qu'un revendeur a été tabassé à mort et qu'un autre est mort de ses blessures, le quotidien fait état de « 30 000 drogués » dans un Etat tribal de moins de 900 000 habitants, conséquence du chômage et de la prohibition sur l'alcool en vigueur depuis 1997. Le journal qui souligne que l'héroïne birmane est en cause de même qu'un antidouleur opiacé disponible sur ordonnance, relève que 142 personnes sont mortes d'overdose en 2004 et que 1,5% de la population est infectée par le VIH. Considérant que « dans ce contexte l'inquiétude de la YMA est légitime » avec un réseau constitué par un tiers de la population (330 000 membres), le quotidien observe que le fait que cette association se substitue aux pouvoirs publics ne choque personne « bien au contraire » puisque les autorités locales se félicitent de son action. Le rédacteur en chef du quotidien Newslink regrette toutefois « Le YMA est un véritable gouvernement parallèle si puissant que plus personne n'ose le contredire » et le responsable d'une organisation des droits de l'Homme s'excuse « nous déplorons bien sûr les excès mais si nous commençons à affronter la YMA nous nous mettons toute la population à dos ». Le rédacteur en chef martèle toutefois « leur utilité sociale est indéniable. Cela ne justifie pas qu'ils violent les droits fondamentaux et la Constitution ». Quant aux associations de lutte contre le sida, elles déplorent que le YMA ne distingue pas entre dealers et toxicomanes. Un responsable de l'organisme public chargé de lutter contre le sida affirme « les toxicos n'osent plus sortir pour aller échanger (les seringues) dans nos centres. Et on se retrouve avec des séances d'injection groupées ».
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MessageSujet: Re: revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits)   revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits) EmptyLun 20 Fév - 19:19

Etats-Unis - Bolivie
(6.02.06) L'AFP indique que l'ambassadeur américain en Bolivie s'est inquiété du coup d'arrêt marqué par la campagne d'éradication de la coca depuis l'arrivée au pouvoir du président Evo Morales. L'agence note que selon des sources officieuses, les opérations d'éradication ont brutalement diminué en janvier avec seulement neuf hectares détruites. L'agence qui rappelle que les Etats Unis ont subventionné entre 1997 et 2002 l'éradication de 60 000 hectares de coca dans le Chapare, bastion du nouveau président de la république, souligne qu'Evo Morales avait appelé la semaine dernière les planteurs à contribuer à la lutte contre le trafic de drogue en maintenant à 1600 m2 leurs plantations de coca.

(9.02.06) l'AFP rapporte que selon Felipe Caceres, nouveau chef de la lutte antidrogue bolivien, également producteur de coca, les deux pays ont conclu « une alliance stratégique ». L'agence qui relève que cette alliance a été confirmée par l'ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie, souligne qu'elle intervient au lendemain de l'appel lancé par Evo Morales aux Etats Unis afin qu'ils renoncent à la réduction de 20% de leur aide financière à la lutte antidrogue. Déclaration de F. Caceres « Nous demandons l'aide internationale des Etats-Unis et de l'UE ainsi que des autres ambassades qui souhaitent se joindre à la lutte contre le trafic de cocaïne ».

Haïti - élections - drogue
(7.02.06) LE FIGARO analyse le contexte haïtien à l'heure où se déroulent « les premières élections depuis la chute du gouvernement Aristide ». Le journal qui note que « l'enjeu du scrutin est la refonte d'un Etat détruit après 30 ans de dictature des Duvalier puis une vingtaine d'années de troubles et d'instabilité », précise que ce pays « est exsangue » avec « des structures étatiques décomposées » sachant de plus que « corruption (.) passe droits, (.) mauvaise gestion et (.) détournement massif de l'aide internationale ont vidé les caisses ». D'après le quotidien, le centre ville de Port-au-Prince est tenu par des groupes armés politico mafieux, et « plus discrètement », le reste du pays « est gangrené par le trafic de cocaïne ». Précisant que la drogue arrive par barils sur des embarcations en provenance d'Amérique du Sud, puis qu'elle est conditionnée sur place pour être envoyée vers les Etats Unis et l'Europe, le quotidien affirme que, bandits ou narcotrafiquants, « les mafieux s'opposent à la reconstruction du pays » et « cherchent à pactiser avec les politiciens pour ménager leurs intérêts ». Le Figaro qui assure que « plusieurs candidats à la course présidentielle sont de notoriété publique financés par l'argent de la drogue ou du kidnapping », souligne qu'ainsi le patron des gang du bidonville de Cité Soleil affiche son soutien à René Préval, favori de la présidentielle.

Colombie - FARC - police - coca
(7.02.06) L'AFP annonce que six policiers ont été tués et sept autres blessés au cours d'une attaque de la guérilla des FARC dans un parc national du nord de la Colombie. Selon un rapport de la conseillère pour l'action sociale « l'attaque s'est produite lundi matin lors d'un déplacement des ouvriers éradicateurs ». Déclaration du président Uribe aux journalistes « nous envoyons aujourd'hui un autre bataillon de militaires des services antidrogue afin de protéger notre personnel et de continuer l'éradication jusqu'à la dernière feuille de coca du parc national de la Macarena ». L'agence indique qu'environ 2500 policiers sont stationnés dans ce parc afin de protéger les ouvriers procédant à l'éradication de 4600 hectares de coca, une opération qui devrait encore durer trois ou quatre mois. Précisant que dans le cadre de cette opération le gouvernement avait recruté 930 journaliers mais que 260 d'entre eux ont quitté leur travail la semaine dernière invoquant des mauvaises conditions de sécurité et une mauvaise alimentation, l'agence souligne qu'un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place car les autorités estiment que plus de 700 guérilleros des FARC opèrent dans cette même région. L'agence qui rapporte que selon le président Uribe, l'objectif de cette éradication (.) est de priver de ressource les FARC, signale que selon les chiffres officiels, la police a découvert et détruit dans cette zone, cinq campements et trois laboratoires appartenant aux FARC, de même que des armes lourdes ont été saisies.

Japon - clergé - modes de vie
(7.02.06) A en croire LIBERATION, au Japon « Alcool, cannabis et strip-teaseuses font partie de la vie d'un clergé de plus en plus débridé ». Le journal explique que les nouveaux prêtres bouddhistes nippons « se marient, ont des enfants et « une approche modérée des vices ». Ils boivent, fument et ne sont pas tous végétariens ». Evoquant les opérations commerciales qu'il mènent librement dans des restaurants, le show- biz ou à la la télé, le journal relève que « cette évolution, contraire à l'esprit des branches mystiques du bouddhisme, présente selon certains des risques ». Et de rapporter que mi décembre, les enquêteurs, alertés par le comportement suspect d'un prêtre, ont découvert une récolte de cannabis et saisi 24 kilos d'herbe aux environs de son lieu de culte. D'après le quotidien, le prêtre fumeur écoulait aussi sa marchandise et avait déjà été arrêté pour détention de drogue, sachant qu'au Japon les drogués multirécidivistes risquent la prison à vie, « rien qui effraie toutefois ces fumeurs nippons adeptes d'un bouddhisme lointain » tel Shey « en quête permanente du nirvana, si important dans notre culture ancienne ». Evoquant les comportements délinquants de certains de ces prêtres (voyeurisme, viol, escroquerie), le journal termine sur une note musicale avec ce prêtre avant-gardiste qui organise des soirées de musique expérimentale dans le milieu underground de Tokyo où il chante des mantras aux côtés d'une strip-teaseuse.

Pays-Bas - cannabis
(7.02.06) LE FIGARO signale qu'afin d'interdire la consommation de cannabis dans certains lieux d'Amsterdam, la ville a installé des panneaux représentant un cigarette de cannabis et des feuilles de marijuana dans un cercle rouge.


Italie - législation - drogue
(8.02.06) l'AFP qui annonce que « L'Italie abolit la distinction entre drogues dures et drogues douces » signale que « à deux mois des élections, sous la pression des partis de droite » le pays vient de se doter d'une législation renforçant les sanctions contre les consommateurs de cannabis. D'après l'agence, contrairement à la législation en vigueur qui prévoit des sanctions plus légères pour la détention de cannabis, la nouvelle loi ne fait plus la distinction entre les différentes drogues, prévoyant de 6 à 20 ans de prison et des amendes de 26 000 à 260 000 euros pour celui qui « cultive, produit, fabrique, extrait, raffine, vend, offre, cède, distribue, commercialise, procure aux autres, transporte » toute drogue. L'agence qui indique qu'un décret fixera les quantités qui distinguent la consommation personnelle du trafic, souligne qu'une personne arrêtée en possession d'une quantité de drogue inférieure au seuil fixé sera punie de sanctions « administratives » (retrait de permis par ex). Rapportant que pendant le vote de la loi, 200 personnes se sont rassemblées devant le Parlement pour fumer du cannabis « en signe de désobéissance civile », l'agence indique que selon « huit importantes sociétés scientifiques italiennes » cette loi « irrationnelle et autoritaire » va « criminaliser le comportement de près de la moitié des adolescents et jeunes adultes italiens ». Les scientifiques estiment que cette approche du problème de la dépendance aux drogues « se base sur des positions idéologiques et morales » qui « ignorent l'efficacité évidente des parcours thérapeutiques » et oublient que « la dépendance aux drogues est une maladie et non pas un vice ou un crime ».


Dans une deuxième dépêche l'AFP qui titre « le gouvernement obtient un vote de confiance sur les JO et la drogue », souligne que le gouvernement a obtenu la confiance des députés hier au cours du vote d'un décret loi comportant des mesures de sécurité supplémentaires pour les JO de Turin et un renforcement des sanctions contre les consommateurs de drogue. Observant que le gouvernement a inséré dans ce décret de loi les articles du projet de loi luttant plus sévèrement contre l'usage de drogue et abolissant les distinctions entre les différentes drogues, l'agence rapporte que cet amendement tardif a suscité de vives critiques de l'opposition de centre gauche. D'après l'agence, c'est la 45 ème fois depuis la victoire de la majorité de Silvio Berlusconi que le gouvernement obtient la confiance sur un texte législatif, cette procédure étant utilisée pour accélérer l'adoption des lois.


Espagne - cocaïne - campagne de prévention à Madrid
(8.02.06) L'AFP annonce que la communauté de Madrid a lancé hier une campagne de prévention contre la cocaïne, consommée par 40 000 personnes, en particulier des jeunes, dans la région de la capitale. Avec pour slogan « la cocaïne te rapproche de la mort », la campagne est diffusée dès aujourd'hui dans les journaux, sur les radios à la télévision, au cinéma et par voie d'affiches. D'après l'agence, les autorités régionales sont particulièrement alarmées de l'âge de plus en plus précoce auquel les jeunes s'initient au produit (15,8 ans en moyenne), sachant que 1% des Madrilènes de 15-64 ans consomment régulièrement de la cocaïne, un pourcentage qui monte à 3,4% chez les adolescents. L'agence qui estime que ces chiffres ne sont pas surprenants puisque l'Espagne est la première porte d'entrée en Europe de la cocaïne produite en Amérique du Sud, souligne que les autorités espagnoles ont récemment reconnu que l'accent avait été mis sur la lutte contre les réseaux de grands trafiquants au détriment du contrôle du trafic de rue.


Venezuela
(8.02.06) L'AFP indique qu'un jeune Vénézuélien de 23 ans est mort à l'aéroport de Caracas après la rupture d'un des 101 sachets de cocaïne qu'il transportait dans son estomac et que trois autres personnes qui l'accompagnaient ont été interpellées par la police portant chacune entre 80 et 100 sachets de cocaïne dans les intestins.

Mexique - presse - narcotrafiquants
(9.02.06) Selon LE FIGARO, « « Les narcotrafiquants musellent la presse mexicaine » avec une recrudescence des attaques des cartels de la drogue contre les journalistes. Le quotidien souligne qu'ainsi le journal El Manana de Nuevo Laredo « jette l'éponge » annonçant sa « nouvelle ligne éditoriale » : « nous allons seulement décrire les actes de violence mais nous n'allons plus réaliser d'enquêtes sur le narcotrafic ».Le Figaro qui précise que la veille un groupe armé avait pris d'assaut El Manana ouvrant le feu jusque dans la salle de rédaction et blessant très grièvement un journaliste, souligne que l'avertissement lancé par le commando à l'adresse des employés du journal « ne laisse aucun doute sur l'identité des commanditaires ». Précisant que « menaces enlèvements et assassinats sont le lot de ceux qui s'intéressent de trop près aux parrains de la frontière nord », le journal évoque l'assassinat du directeur de l'information d'El Manana en 2004. Suit un point sur le trafic de drogue dans la région et la guerre entre cartels ainsi qu'un rappel des mesures prises par le gouvernement qui avait déployé les forces fédérales dans la zone et suspendu les policiers municipaux soupçonnés de complicité après l'assassinat du chef de la police. D'après le journal « on ne peut que constater l'échec de ces mesures » sachant que selon Reporters sans frontières depuis le début de la présidence de Vincente Fox en 2000, 14 journalistes ont été tués au Mexique.

USA - drogue - société
(10.02.06) L'AFP rend compte d'une étude publiée jeudi à la Maison Blanche, informant que les « adolescentes américaines surpassent depuis deux ans les garçons sur le terrain de la drogue ,de la tabagie et de l'alcoolisme ». L'agence indique que selon cette étude, menée auprès de 70 000 foyers, 1.5 millions d'adolescentes âgées de 12 à 17 ans ont commencé à boire de l'alcool contre 1.285.000 garçons du même age. 730.000 filles ont commencé à fumer contre 565.000 garçons et 675.000 ont pris de la marijuana contre 577.000 garçons. L'étude souligne que c'est depuis 2002 que les filles fument plus de marijuana que les garçons. D'après l'agence, John Walters, Monsieur antidrogue de la Maison Blanche, assure que « les filles souffrent généralement deux fois plus que les garçons de dépression et que l'alcool ou la drogue ne peuvent que les rendre encore plus vulnérables ».
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MessageSujet: Re: revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits)   revue de presse mildt du 6 au 10 février 2006 (extraits) EmptyLun 20 Fév - 19:20

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DOPAGE


(8.02.06) Une page du PARISIEN sur Bernard Tapie qui « attaque le livre - confession d'Eydelie » et se défend notamment d'avoir dopé les joueurs de l'OM. Affirmant que les « piqûres » dont parle Jean Jacques Eydelie étaient une technique « utilisée en précurseur, la mésothérapie », il dit « c'est l'opposé du dopage. Il s'agit de micro piqûres (...) qui injectent des produits de type oligo éléments ou d'homéopathie », une technique qui « consiste à stimuler des points d'acupuncture ».

(8.02.06) L'AFP signale que 23 personnes dont un ex soigneur, un ex directeur sportif adjoint d'une équipe de cyclisme française et des coureurs professionnels, seront jugées avant la fin de l'année pour une affaire de dopage par le tribunal correctionnel de Bordeaux. D'après l'agence, ils sont soupçonnés d'avoir participé à un trafic de « pot belge » entre janvier 2002 et janvier 2005. Une « source proche de l'enquête » affirme « C'est une des premières fois qu' on a l'ensemble de la chaîne, des fournisseurs aux consommateurs. Nous avons une vision panoramique du réseau et on a tous les milieux de la compétition. Certains ont un niveau d'excellence, d'autres un niveau régional ». D'après l'AFP, ce dossier met également en évidence l'usage extra sportif de ces produits, d'anciens cyclistes restant dépendants des drogues après avoir arrêté la compétition.


(10.02.06) L'HUMANITE qui enquête sur la criminalité et le commerce international du doping a interviewé Sandro Donati du comité olympique italien pour qui "les gouvernements ne peuvent pas riposter face aux mafias qui contrôlent le marché noir du dopage alors que les organisations criminelles peuvent s'entendre pour organiser d'un pays à l'autre le transfert des produits illicites, en soudoyant s'il le faut les autorités douanières". Sandro Donati ne pense pas qu' « une légalisation du dopage serait un moyen efficace pour enrayer ce trafic ». Evoquant les conséquences graves que peuvent engendrer les produits dopants pour l'organisme humain, Sandro Donati ajoute que par ailleurs « personne ne révèle à l'adversaire sa technique de dopage et que chacun soupçonne l'autre de se doper mieux et plus que lui car l'obsession du résultat imprègne le milieu sportif. ». Il estime que de plus il est difficile de détecter les produits dopants car si quelques substances pharmacologiques peuvent se déceler dans les urines cela n'est pas possible pour celles plus récemment découvertes comme l'hormone de croissance, l'hémoglobine modifiée ou la testostérone quand elles sont prises à petites doses quotidiennement.

Dans un second encart, le journal qui titre sur « Mafias et Dopage » note que pour Sandro Donati, qui a travaillé en collaboration avec la direction nationale anti- Mafia, « non seulement ce trafic a une dimension internationale mais ce sont ceux qui organisent le trafic de drogue qui contrôlent le marché noir des produits dopants, un marché qui selon lui représenterait plusieurs milliards d'euros en Europe. D'après le journal, les clients réguliers ne sont pas seulement les sportifs professionnels mais aussi ceux qui fréquentent les salles de musculation. Selon une enquête de la Commission européenne, « 6% des 16 millions de pratiquants ont eu recours au dopage ». Et toujours selon cette enquête « c'est la mafia russe qui a le monopole en Europe sur le trafic de stéroïdes anabolisants, des testostérones et d'hormone de croissance ». L'Huma qui souligne que 200 sites Internet sont utilisés par les trafiquants de produits dopants, relève que la France n'est pas « épargnée car le nombre d'affaires traitées par les douanes est passé d'une centaine à prés de deux mille entre 2000 et 2005. »


VALEURS ACTUELLES signale que les JO de Turin se dérouleront , sous l'égide de la loi italienne plus contraignante que le règlement de l'Agence Mondiale Antidopage( AMA), et ce "au grand dam du CIO" car « la différence d'approche est de taille » l'AMA prévoyant de sanctionner les tricheurs récidivistes d'une suspension et d'annuler ses résultats alors qu'avec la loi italienne le dopage est un acte criminel passible d'une sentence pouvant aller jusqu'à un emprisonnement de trois années.


FRANCE SOIR indique qu'aux JO de Turin le code l'AMA s'appliquera pour les procédures et la réalisation des contrôles mais que la loi italienne- qui considère le dopage comme un crime- sera respectée en ce qui concerne les sanctions pénales.

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DROGUES LEGALES

TABAC
Délégation parlementaire
(8.02.06) L'AFP annonce qu'une délégation de parlementaires UMP se rendra en Italie les 9 et 10 février pour évaluer l'impact de l'interdiction de fumer dans les lieux publics. Indiquant que cette délégation sera conduite par Yves Bur, vice président de l'Assemblée nationale, « tête de pont de la lutte contre le tabac », l'agence précise que le parlementaire sera entouré des députés Lionel Luca, Francis Falala et du sénateur Robert Del Picchia. Didier Jayle, président de la MILDT et des représentants du syndicat de l'hôtellerie restauration l'accompagneront également. D'après l'agence, l'objectif d'Yves Bur est de « mesurer les conséquences économiques » réelles de l'interdiction ainsi que « son acceptation » notamment dans les bars et restaurants. En effet selon lui, si « une large majorité des Français se montre favorable à une interdiction de fumer dans les bars et restaurants » l'industrie hôtelière française évoque pour sa part « des baisses de fréquentation ». Soulignant que des députés PS avaient été conviés mais que l'ordre du jour très chargé de l'Assemblée nationale les a empêché de participer au déplacement, l'agence informe que la délégation rencontrera « les acteurs de la mise en oeuvre de cette interdiction » : le cabinet du ministre de la santé, l'ancien ministre de la santé, instigateur de la loi, et des représentants des fédérations d'hôtellerie et de restauration.

(10.02. 06) L'AFP annonce que d'après le député UMP, Yves BUR, la proposition de loi interdisant de fumer dans tous les lieux publics « a reçu le soutien de 79 députés UMP et UDF ». Selon le député « l'opinion publique est massivement favorable, il est donc urgent que les responsables politiques prennent en compte cette opinion» et il ajoute « le principal obstacle ce sont les lobbies (.) qui ne voient pas que la société bouge. »

Proposition de loi contre le tabagisme passif au Sénat
(8.02.06) L'AFP indique que le sénateur UMP, Robert Del Picchia, a déposé hier sur le bureau du Sénat une proposition de loi relative à la « protection contre le tabagisme passif », élargissant l'interdiction de fumer à tous les lieux fermés et couverts accueillant du public ou constituant un lieu de travail. D'après l'agence, le sénateur évoque notamment la cas des salariés des restaurants, cafés ou discothèques qui « subissent de fait et sans autre choix, huit heures par jour, la fumée du tabac ». Selon lui « seule une interdiction totale de fumer dans tous les lieux de travail peut protéger efficacement tous les salariés » et il veut inclure dans cette interdiction « l'enceinte des établissements d'enseignement et d'éducation ». Robert Del Picchia affirme « qu'aucun impact négatif sur le chiffre d'affaire des bars et restaurants n'a été avéré dans les pays qui ont mis en place l'interdiction de fumer ».

Cigarettier et .« lourd secret »
(8.02.06) « Tabagisme : le lourd secret des cigarettes light » titre LIBERATION qui indique que les chercheurs dénoncent des « études manipulées » et des « taux de nicotine inexacts ». Le quotidien tient à avertir les fumeurs que les cigarettiers trichent sur les taux de goudrons et de nicotine affichés sur les paquets mais aussi à prévenir les non fumeurs que les systèmes de ventilations promus par BAT aux industriels de la restauration sont inefficaces pour protéger la santé, ce que sait parfaitement le cigarettier. Evoquant deux études parues dans The Lancet et le British Medical Journal qui « détaillent les stratégies de manipulation », le journal souligne que la première apprend que BAT a créé des cigarettes « à taux variable » de nicotine et goudron selon qu'elles sont fumées par de vrais fumeurs ou par la machine à fumer qui délivre les normes. Le journal qui rappelle que le fumeur de « light » a tendance à tirer des bouffées plus fortes pour compenser, rapporte ce qu'écrivait un chercheur de BAT en 1994 " Une cigarette dotée d'un embout de filtre bien ventilé permet au fumeur d'inhaler une plus grande quantité de fumée". Notant que « pour mieux tromper les autorités sanitaires » le cigarettier a toutefois décidé que « l'élasticité » des cigarettes ne devait « pas être trop criante », le journal révèle que selon un écrit du fabriquant "mieux vaut un produit à 9 mg donnant 15 mg". Pour The Lancet cette forme de manipulation devrait susciter « une réponse politique des autorités sanitaires ». Rapportant que la seconde étude souligne que BAT entretient « le mythe de l'efficacité » des systèmes de ventilation alors que l'une de ses expertises internes montre que ces unités « font peu pour réduire les gaz toxiques de la fumée », Libé fait état de la réaction de Nicolas Villain du Comité national contre le tabagisme « Ce sont des bandits. BAT trompe ses clients sur les taux de nicotine (.) vend la ventilation (.) en sachant qu'elle ne protège pas (.) (et) vient de recruter des lobbyistes pour faire peur aux députés UMP en leur racontant que soutenir l'interdiction de fumer leur coûterait leur réélection ».


Marché en baisse
(9.02.06) L'AFP signale que le marché du tabac est en baisse de 0,4% en volume et de 0,1% en valeur en 2005 en France par rapport à 2004. Indiquant que le segment des cigarettes a reculé de 0,2% en volume et de 0,3% en valeur, l'agence note que cette baisse des ventes s'explique par l'effondrement du marché des brunes dont les achats ont chuté de 12,5% par rapport à 2004 et de 51,8% par rapport à 2002. L'agence qui précise que ces chiffres comprennent uniquement les ventes officielles en France et ne comptabilisent pas les achats transfrontaliers, souligne qu'ils montrent de fortes disparités régionales. Une étude de la confédération des débitants de tabac observe que « les volumes des ventes dans tous les départements frontaliers su Sud Ouest ont chuté de 35% entre 2002 et 2005 » et « qu'en 2005 ces départements ont encore enregistré des chutes d'activité plus importantes que la moyenne des autres départements français ». Selon l'étude, la guerre des prix engagée en Espagne est « un facteur supplémentaire de déstabilisation du réseau des buralistes » et « le climat du début de l'année 2006 laisse présager des résultats encore plus dramatiques pour les buralistes du sud ouest (.) et la recrudescence d'un marché parallèle déjà très actif ».

Tabac à rouler
(10.02.06) L'AFP signale que les français délaissent la cigarette préférant consommer du tabac à rouler, celui-ci coûtant deux fois moins cher mais étant beaucoup plus toxique. Indiquant que « les prix des cigarettes ont grimpé de 45% depuis 2003, année où le gouvernement avait décidé de relever les taxes », l'agence souligne que les parts de marché du tabac à rouler sont passées de 6% en 2002, à 7% en 2003 et à 10.7% en 2004 alors que les ventes de cigarettes ont chuté de 30% entre 2002 et 2005, en grande partie en raison des achats transfrontaliers. Selon un industriel, « c'est clairement le prix des cigarettes qui explique cette flambée des ventes du tabac à rouler ». Précisant que le prix du tabac à rouler a légèrement augmenté de 20/ 30 centimes d'euro en France, l'agence observe que même sur le marché du tabac à rouler, « les gens commencent à s'approvisionner à l'étranger »
Selon Bertrand DAUTZENBERG, professeur de pneumonologie et tabacologue, « le tabac à rouler brûle moins bien que la cigarette. Or quand un tabac brûle moins bien, il produit plus de toxicité ». Il ajoute également que « le tabac à rouler dégage jusqu'à 17 mg de goudrons, alors que pour la cigarette, une norme européenne interdit qu'il dépasse 10 mg ». Par ailleurs selon lui, « avec une cigarette à rouler, on se pollue cinq à six fois plus qu'avec une cigarette ordinaire».

Chine - interdiction de toute nouvelle usine
(9.02.06) D'après l'AFP la Chine a décidé d'interdire la construction de toute nouvelle usine de tabac pour réduire la consommation de ses citoyens. L'agence qui fait état du discours prononcé en ce sens par l'ambassadeur de Chine auprès de l'ONU, observe qu'il a indiqué que « l'établissement d'usines en co-entreprise sino-étrangère » ne serait pas autorisé mais n'a pas précisé si des compagnies étrangères pourraient acquérir des usines existant déjà ou travailler avec elles. L'ambassadeur a ajouté que la maîtrise de la consommation de tabac serait « une tâche de santé publique difficile et longue » un « problème économique et social demandant des politiques fortes ». L'agence qui rappelle qu'en décembre le Monopole chinois du tabac avait conclu un accord avec Philipp Morris pour la fabrication sous licence de ses cigarettes en Chine, précise que cet accord avait été vu comme un premier pas vers l'ouverture du marché du tabac.

« Pékin interdit la construction de toute nouvelle usine de cigarettes » titre LES ECHOS qui observe que « les autorités chinoises semblent s'intéresser brusquement à la santé de leurs concitoyens ». Le journal souligne qu'en programmant un vaste programme de lutte contre le tabagisme, le gouvernement compte également imposer des contrôles stricts sur les unités de production existantes en instaurant de nouvelles taxes et en réorganisant le secteur. Le quotidien rapporte qu'en octobre Pékin a promis, comme le prévoit la convention cadre de l'OMS, d'imposer à partir de 2008 des avertissements sur les paquets de cigarettes et d'interdire la publicité pour le tabac en 2010, tout en renforçant les effectifs du centre de contrôle antitabac où « ils sont désormais .7 pour éduquer » 1,3 milliards d'habitants dont 350 millions de fumeurs. A en croire le quotidien « aucune révolution de comportement n'est toutefois attendue dans le secteur qui alimente généreusement les caisses du gouvernement ».


USA - Cancer.
(10.02.06) L'AFP annonce qu' aux Etats-Unis, Le taux de mortalité due au cancer a diminué en 2003 pour la première fois d'une année sur l'autre depuis 1930. Le directeur du département de recherche épidémiologique de l'American Cancer Society, explique que cette diminution de mortalité est liée au fait que moins d'Américains fument. D'après l'agence, le tabac est responsable de 30% des décès par cancer, surtout du poumon .


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PRODUITS - MODES DE CONSOMMATION

Diffuseur de cannabis
(8.02.06) La revue masculine MAX présente un « diffuseur de shit (qui).permet d'être défoncé sans fumer ». Relevant que l'on peut trouver cet appareil sur le net, la revue indique qu'il diffuse dans l'air les « parfums et les substances actives de l'herbe ». « D'après le mode d'emploi, les effets du shit, (dangereux pour la santé rappelons le) seraient trois à quatre fois plus puissants qu'un pétard classique » souligne le magazine.
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ETUDES - SOCIO

DROGUE - IDENTITE -QUARTIER
(9.02.06) Sous le titre « Devenir un homme dans les cités » POLITIS analyse le travail de l'anthropologue Pascale Jamoulle qui a observé « les grandes difficultés des jeunes hommes » des quartiers défavorisé « à construire leur identité masculine entre précarité et prises de risques ». Le journal souligne notamment que selon l'anthropologue, « pour faire face et tenter de renverser le stigmate du logement social, de la précarité, du chômage chronique, les garçons adoptent des « conduites d'honneur » » et que « les consommations de psychotropes participent de cette logique ». Avec cette précision que les excès ne sont pas bien vus car il faut garder « le contrôle » et que si l'on devient « accro » on est perçu comme « un tox de rue » qui ne mérite plus la considération, « au plus bas de l'échelle des croyances, dans ce monde où la rumeur est essentielle ». Affirmant que « le business » est « un autre moyen de distinction » qui « permet de diversifier les revenus », le magazine souligne que Pascale Jamoulle « insiste sur la question de la prohibition des drogues qui accentue encore les prises de risques ». D'après le journal, « l'alcool dont la consommation est parfois élevée est toutefois l'objet d'un minimum de discours de prévention » alors que dans le cas des stupéfiants « les difficultés à réguler les consommations sont d'autant plus grandes que la clandestinité empêche tout dialogue. Les adultes ne produisant à leur encontre aucun discours ni mise en garde » . D'après Politis, « ainsi en ne posant aucune norme le stigmate se trouve de fait décuplé ».
(« Des hommes sur le fil. La construction de l'identité masculine en milieu précaire » - Editions La Découverte « Alternatives sociales » 302 p - 20 euros)
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