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| trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] | |
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+4broke Flaca underground eric 8 participants | |
Auteur | Message |
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eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 13:39 | |
| - Citation :
- Communiqué de Korn'g'heol :
Korn'g'heol condamne les paroles de la Préfete de Bretagne Mme MALGORN et demande sa démission.
Non contente d'avoir causé par son attitude belliqueuse et vindicative des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre suite à l'annulation tardive et non-motivée de la soirée Techno en marge des TRANSMUSICALES, la Préfete Bernadette MALGORNE ajoute à l'agression physique l'agression verbale et l'insulte.
En effet, lors d'une conférence de presse elle a revendiqué clairement préférer « avoir a gérer 5 a 600 manifestants ou teufeurs plutôt que de devoir gérer des millie rs de ravers EN MANQUE », indiquant par cette insulte sans équivoque que pour elle les jeunes festivaliers fans de musique techno qui voulaient aller à cette traditionnelle soirée off du festival des TRANSMUSICALES sont tous des drogués, enfin pour plusieurs milliers d'entre eux pour le moins.
Cette déclaration à un caractère diffamatoire sans équivoque qui fera l'objet d'une plainte dans les heures qui suivent.
De plus cette annonce confirme ce que nous savions tous sans oser vraiment le croire, la Préfecture avait prémédité cette interdiction et a choisi d'aller au conflit ouvert pour des raisons subjectives, et ce, malgré les engagements de la Mairie de Rennes et le travail de médiation de Korn'g'heol.
Elle révèle ainsi une analyse toute personnelle du mouvement techno français: celle de hordes de drogués dont il convient de protéger la ville, totalement à l'enco ntre de la politique pratiquée et souhaitée par le Ministère de l'intérieur, que l'on ne peut pourtant pas accuser de laxisme.
Tous les arguments dont elle a usé lors de la conférence de presse sont fallacieux et exagérés, le plus évident étant sa pseudo peur d'un nombre incontrôlable de Sound Sytems. Cette question qui n'a JAMAIS posé problème lors des multiples rendez-vous entre Korn'g'heol et la préfecture pendant les 2 mois qu'ont duré les échanges, ni lors d'aucune manifestation techno en France depuis 15 ans. La réponse aurait pu être donnée simplement par Korn'g'heol ou les RG sous cette information : le nombre de Sound System n'a aucune influence sur le nombre de participants.
De plus nous signalons que la Préfecture qui se vante d'avoir fait condamner un raver pour « outrage sur infoline » oublie de préciser que ces accusation ont étés portées contre le MEDIA d'information sur les soirée techn o CHECK POINT, l'outrage ayant été perpétrer dans un édito d'information écouté chaque semaine par des dizaine de milliers de teufeurs et qui a de fait le statut de média au même titre qu'un site internet. Bien que n'étant pas un média papier ou TV, celui-ci est protégé par la loi contre les comparutions immédiates, ce que le procureur a refusé d'entendre dans sa hâte de bâillonner la contestation obéissant sans réfléchir aux ordres de la Préfecture. Bel exemple de séparation des pouvoirs.
C'est vrai que lorsqu'on décide de mener une ville à la matraque, que valent des concepts désuets comme celui de liberté de la presse, le respect de la personne ou celui de liberté d'expression.
Pour toutes ces raisons, le Collectif Korn'g Heol demande la démission de la Préfete Mme MALGORN et son remplacement par une personne respectueuse des lois de la République et des directives ministérielles. | |
| | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 13:39 | |
| - Citation :
- Guerilla urbaine à Rennes
Du torchon Ouest france.
lundi 12 décembre 2005 Vingt-quatre heures d'affrontements en ville
La rue Victor-Hugo a le plus souffert des affrontements de samedi entre forces de l'ordre, protégeant la prefecture, et les teuffeurs.
De samedi matin à dimanche matin, les teuffeurs ont manifesté leur colère d'être privés de terrain pour organiser leur rave. Jusqu'à être dispersés au canon à eau. Samedi matin, l'élite de la police intervient
Massés en bas de la place des Lices, les commerçants s'impatientent. Ils attendent le marché dans l'air glacial. « La préfecture nous avait promis que la place allait être évacuée vers 5 h », maugrée un marchand de fruits. Place Saint-Michel, 500 fêtards poursuivent leur tintamarre. Soudain, un vent d'espoir souffle. Le directeur de cabinet de la préfecture a appelé un commerçant. « Ils vont nettoyer la place, se réjouit le marchand. On va pouvoir travailler. » Rue d'Antrain, CRS, gendarmes mobiles et hommes du GIPN se préparent, sous les regards ahuris des jeunes. « L'élite de la police pour quelques teuffeurs, c'est ridicule », soupire une jeune fille. À 5 h 40, les forces de l'ordre se dirigent vers la place Sainte-Anne.
L'évacuation, virile, nécessite quelques minutes. Rue Saint-Michel, une pluie de projectiles s'abat sur les casques et les boucliers. Des grenades lacrymogènes dispersent les plus virulents. Les fêtards se replient vers le Bas-des-Lices. Derrière les CRS, le service de nettoyage avance. Un dernier affrontement a lieu rue de Brest. 6 h 40, le marché s'installe pour de bon. Une heure plus tard, la place est propre. Vers 7 h, les camions de galettes saucisses tournent déjà à plein tandis que la police conduit au commissariat les jeunes interpellés pour des jets de bouteilles.
Samedi après-midi, bataille rangée
La manifestation commence plutôt dans le calme vers 15 h 30. Environ 500 raveurs et sympathisants réclament à grands cris un terrain, devant les grilles de la préfecture, rue Martenot. « Le mot d'ordre, c'est calme et sérénité », sourit l'un d'eux. Une heure après, les premières canettes en verre fusent. Les policiers de faction sont aussitôt rejoints par un escadron de gendarmes mobiles - 75 hommes - pour protéger la préfecture. Des heures durant, manifestants et forces de l'ordre s'affrontent rue Gambetta, rue Victor-Hugo et rue des Fossés. Lacrymogènes contre pierres et canettes, les violences secouent la quiétude des Rennais. Les raveurs se replient place du Parlement. Mais, rejoints par un deuxième escadron de gendarmes et une compagnie de CRS, les forces de l'ordre évacuent la place, vident la rue Victor-Hugo, coupée par six véhicules déplacés par les manifestants, et repoussent tout le monde jusqu'au pont Pasteur. Les affrontements se poursuivent jusqu'à 1 h 30. Une dizaine de vitrines est brisée ainsi que deux arrêts de bus, des conteneurs à poubelles flambent et 25 personnes sont interpellées.
Dimanche matin, le canon à eau
Les manifestants ont naturellement rejoint le quartier Sainte-Anne - Saint-Michel - Les Lices. À la fermeture des bars (exceptionnellement à 2 h), les teuffeurs se rejoignent pour tchatcher, boire ou taper sur les poubelles. Cette fois-ci, les forces de l'ordre ont consigne de ne pas montrer le bout de leur nez : tout le monde dans les camions, bien au chaud. Malmenés par une minorité, vers 4 h 45 place Saint-Michel, alors qu'ils éteignent un énième feu, les pompiers ne bénéficient pas de la protection des forces de l'ordre. Le bruit continue. Vers 6 h, le directeur départemental de la sécurité publique, Christian Loiseau, siffle la fin de la récré. Derrière le canon à eau, qu'on n'a pas vu à Rennes depuis un an, et à l'aide de 53 nouvelles grenades lacrymogènes, 200 gendarmes mobiles et policiers chassent facilement les 100 ou 150 derniers. Jusqu'à la rue de Brest. Et même la rue Papu ! À 7 h dimanche, le calme est revenu. anonyme article:48003 anarchiiiiiiiiiiiiie le 12/12/2005 à 09h53
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=48003 | |
| | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 13:40 | |
| - Citation :
- Autre article de ouestmaville :
rennes.maville.com/
Rave annulée : polémique après les heurts Le maire de Rennes et la préfète de Bretagne se renvoient la balle Poubelles incendiées, voitures endommagées, 45 jeunes en garde à vue : Rennes s'est réveillée, dimanche, avec une méchante gueule de bois. La manifestation contre l'interdiction de la « rave », en marge des Trans Musicales, a tourné à l'affrontement. La préfète et le maire se renvoient la balle.
La première cannette de bière lancée contre un policier aura servi d'étincelle. Samedi, vers 16 h, un demi-millier de « teufeurs » sont rassemblés devant la préfecture de Région, à Rennes. « On veut un terrain ! » Ils reprochent à la préfète, Bernadette Malgorn, d'avoir annulé, au dernier moment, la rave-party prévue sur un terrain proposé par le maire, Edmond Hervé...
Une nuit de saccages et d'affrontements plus tard, la représentante de l'État se justifiera : « Il n'était pas raisonnable d'accueillir jusqu'à 30 000 raveurs sur un site qui ne présentait pas les garanties de sécurité. Si la rave avait été autorisée, on aurait pu connaître une situation aussi explosive, samedi, à Rennes. » Ce que dément le maire PS de Rennes, Edmond Hervé : « Le terrain était parfaitement acceptable. Suite à cette interdiction, la responsabilité de l'État peut être engagée dans les incidents qui ont eu lieu. » Le contentieux entre la préfecture et la mairie s'alourdit encore... La ville n'en est pas à sa première nuit chaude. Mais ce week-end a représenté un solide concentré des problèmes.
Grenades contre cannettes
Retour à samedi. Rejoints par le « Collectif contre les violences policières », les partisans de la rave livrent une « guérilla » qui dure de 16 h à 1 h 30, dimanche. Pour protéger le Parlement de Bretagne - qui a déjà « donné », avec l'incendie de 1994 - et, plus généralement, les Rennais qui font leurs courses au marché de Noël, les forces de l'ordre repoussent puis attirent les manifestants vers deux rues voisines. Cannettes de bière par centaines et quelques pavés d'un côté, grenades lacrymogènes par dizaines de l'autre. Une dizaine de vitrines sont brisées, autant de voitures endommagées. On déplore deux abribus cassés. Les pompiers éteignent de nombreux feux de poubelles...
Les commerçants des deux rues sont furieux : « Qui compensera les dégâts, les vols dans les vitrines et le manque à gagner de cette journée ? », questionne Philippe Magrin, président du Carré rennais.
Un festival sans incident
L'accalmie, observée entre 1 h 30 et 5 h, ne dure pas. Après les abords du Parlement, les raveurs et les quelques casseurs se replient sur le site historique Sainte-Anne-Saint-Michel. C'est le quartier de la « teuf » où, le jeudi soir, à la fermeture des bars, on a pris l'habitude de taper sur des poubelles et de boire jusqu'à ce que, parfois, la police charge... Un autre sujet de polémiques entre mairie et préfecture.
Ce dimanche, au petit matin, les raveurs sont donc rejoints par les fêtards... Concert de poubelles. Policiers et gendarmes attendent 6 h pour déloger les 150 irréductibles. Ils y vont au canon à eau, engin dont l'utilisation avait choqué, l'an dernier.
À 7 h, tout est fini. Deux blessés légers chez les forces de l'ordre. Quarante-cinq jeunes en garde à vue ; dix-huit d'entre eux devraient être jugés en comparution immédiate, aujourd'hui ou demain, devant le tribunal correctionnel. Une vingtaine de jeunes ont été évacués par les pompiers, « pour alcoolisations massives et hypothermies » : il faisait - 3°.
Le pire, c'est que ces heurts font plaisir à ceux qui voudraient la peau des Trans Musicales. Ce week-end, la 27e édition de festival a attiré 28 000 spectateurs, au Parc-expo de Bruz, à l'extérieur de la ville. Sans le moindre incident. « Les Trans sont prises dans un affrontement qui n'a jamais été notre combat, déplore Béatrice Macé, directrice du festival. En tant qu'unique grand festival d'hiver, nous servons de caisse de résonance ».
Michel TANNEAU. | |
| | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 13:50 | |
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Dernière édition par le Jeu 15 Déc - 18:28, édité 1 fois | |
| | | underground Cassoulet dans l'âme
Nombre de messages : 1777 Age : 46 Localisation : TolOoze Date d'inscription : 20/09/2005
| | | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 17:25 | |
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| | | n0_0n Chef cassoulet
Nombre de messages : 731 Localisation : dans mon PL Date d'inscription : 02/12/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 17:49 | |
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| | | underground Cassoulet dans l'âme
Nombre de messages : 1777 Age : 46 Localisation : TolOoze Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mar 13 Déc - 18:02 | |
| idem... nickel..les résultats.... | |
| | | ver2tek fayot
Nombre de messages : 41 Localisation : rochefort(17) Date d'inscription : 01/12/2005
| | | | ver2tek fayot
Nombre de messages : 41 Localisation : rochefort(17) Date d'inscription : 01/12/2005
| Sujet: des tofs Mar 13 Déc - 21:30 | |
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| | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mer 14 Déc - 11:33 | |
| - Résistons ensemble a écrit:
- Salut à tous,vous avez du avoir des échos lointains de ce qui s'est passé à Rennes.
Voici brièvement des nouvelles en attendant plus. L'appel à manifester du Collectif contre les violences policières et sécuritaires samedi à 15H a été très largement diffusé pendant les transmusicales, et massivement relayé par l'association Kornheol organisatrice du Teknival. En riposte à l'interdiction du Teknival, à la mobilisation de 1000 CRS et gendarmes par la préfecture, à la répression la nuit même, nous étions quelques cinq cent rassemblés samedi après midi devant la Préfecture. Quand des renforts de CRS ont été mobilisés les premières canettes sont parties. Les CRS nous ont gazé et chargé, leur progression à été stoppé rue Victor Hugo par des barricades où les canettes répondent aux lacrymos. Le rassemblement à gonflé place du Parlement et nous étions bien deux milles rassemblés. L'ambiance était très bonne et pour une fois, il s'agissait d'une riposte massive à la répression préfectorale. Une heure plus tard les CRS choisissent de gazer massivement la Place du Parlement. Il s'y tenait le marché de Noel où les parents faisaient leurs courses accompagnés de leurs gosses et des gosses jouaient sur le manège. Les CRS n'ont pas fait dans la dentelle, tout le monde s'est pris les lacrymos. Les parents prennent leurs gosses sur le manège en marche et tout le monde cours. La répression continue dans la soirée contre des groupes éparses et les CRS se livrent à des démonstration de force, bloquant des rues sans aucune opposition présente devant les gens consternés alors que les rues se remplissent au rythme des transmusicales. Dans la nuit à six heure du matin, nouvelle opération policière contre une centaine de jeunes dégagés avec le char dôté d'un canon à eau qu'il n'avait pas sorti depuis un an à Rennes.
Bilan de la répression sur le WE : 48 gardes à vues, 28 comparutions immédiates. De l'autre côté, 2 CRS blessés. Nous avons assisté lundi à une quinzaine de comparutions. Le motif systématique des condamnation, c'est "jet de canette sur officier de la force publique en exercice de ses fonctions", etc. Les condamnés sont des ouvriers, apprentis, précaires, chômeurs ou SDF, ils ont entre 17 et 33 ans, ils venaient là pour les Transmusicales et le teknival et ont rejoins la manifestation sur le tas. Les procureurs, condamnant la "guerrilla" et l'"insurrection" dans des séances surréalistes, demandent systématiquement : entre 1 et 3 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, entre deux et trois ans de prison ferme. Ceux qui avaient déjà du sursis se sont pris de la prison ferme (surtout ceux qui ne travaillent pas), et les autres en général se prennent du sursis, une centaine d'heures de TIG et occasionnellement un "suivi médico-psychologique" pour alcoolisme que préconise les avocats. Certains des condamnés démantent radicalement les faits dont ils sont accusés et nous sommes convaincus que certaines accusations de jet de canette ont été montées de toute pièce par les flics. La mobilisation continue pour soutenir les personnes qui passent en proçès.
La victoire de la manifestation, c'est d'avoir montré qu'on pouvait riposter très nombreux contre la politique répressive et d'avoir désignée la répression organisée par la préfecture comme seule fautive. Les gens qui étaient dans la rue ce jour là, simples passants ou commerçants, n'ont pas vu les hordes dangeureuses dont on parle dans les tribunaux ou dans certains médias, mais des jeunes qui revendicaient un droit contre l'Etat répressif. Quand aux "informations" parues dans un article de Ouest-France selon laquelle les flics auraient gazé pour protéger les badauds du "marché de Noël" contre les dangereux manifestants, il est peut probable que les gosses et les parents qui se sont fait gazé retiennent la même chose. Quelque chose s'est passé aussi dans la presse où on distingue de plus en plus nettement les journalistes qui continuent à attaquer le mouvement en se focalisant sur les "violences" et l'alcoolisme, et ceux qui ont donné une voix au mouvement. Quant au maire, qui juste après l'interdiction du Teknival s'était contenté de déclarer qu'il "déplorait qu'on en soit arrivé ainsi", a radicalement condamné la décision de la préfecture en disant qu'"on en a subi les conséquences". Le mouvement de ce week-end a remis au centre du débat, à Rennes, le rôle de la politique répressive, a élargi l'audience du collectif contre les violences policières et a renforcé les liens qui nous unissent avec d'autres réseaux. Nous comptons aller plus loin en élaborant un appel pour la démission de la Préfète sur la base du refus de toute les politiques répressives renforcées sous son mandat. La question urgente est aussi d'organiser la solidarité contre les condamnations en chaîne. A suivre, plus de nouvelles bientôt.
Manu | |
| | | underground Cassoulet dans l'âme
Nombre de messages : 1777 Age : 46 Localisation : TolOoze Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mer 14 Déc - 13:06 | |
| yes nickel ver2tek.... j'aurais bien bruler de la poubelle aussi et moi je te crois quand tu dit que tu n'as pas vu des teufeurs tout p.t...haSta SiEmPre | |
| | | ver2tek fayot
Nombre de messages : 41 Localisation : rochefort(17) Date d'inscription : 01/12/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mer 14 Déc - 14:46 | |
| ba ouai! les médias ils disent ce k'ils veulent...moi j'ai vu voila! et ils gazaient tout le monde j'ai vu des vieux et des parents avec leurs gosses dans les lacrimos! y'en a meme des vieux ki se rapprochaient pour mieux voir! ils ne se rendaient pas bien compte car kan ça lance tout le monde court et la fo suivre si tu veut pas t'faire marcher dessus. tiens j'ai pris un vieux ki courait les mains dans les poches.mdr | |
| | | underground Cassoulet dans l'âme
Nombre de messages : 1777 Age : 46 Localisation : TolOoze Date d'inscription : 20/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Mer 14 Déc - 16:41 | |
| mdr...il as l'air paniké...c clair | |
| | | eric Admin
Nombre de messages : 2398 Localisation : va savoir... Date d'inscription : 15/09/2005
| Sujet: Re: trans oFF 2005 - [ANNULE, manif samedi à 15H] Jeu 15 Déc - 16:46 | |
| Polémique sur l'annulation de la rave-party après les violences de ce week-end.
A Rennes, la préfète a-t-elle gâché la fête ?
Libération mardi 13 décembre 2005
Sale lendemain de fête pour les teufeurs. Ils étaient venus en Bretagne à bord de leurs camions et de leurs voitures déglinguées pour danser au rythme techno tout le week-end. Une poignée d'entre eux se sont retrouvés hier au tribunal. Et assimilés à des casseurs par des images d'affrontements avec les forces de l'ordre diffusées dans les JT de dimanche.
Un beau gâchis. Qui donne lieu à une polémique entre le maire PS de Rennes, Edmond Hervé, et Bernadette Malgorn, la préfète de Bretagne. Le premier accusant la seconde d'être une fauteuse de troubles. «C'est une femme intelligente, gouailleuse, mais brutale», lâche-t-on à la mairie, où on la suspecte de s'ingénier à plomber cette ville de gauche.
«Matraque». Mardi, soit deux jours avant le début des festivités, Bernadette Malgorn annule le rassemblement, invoquant des raisons de sécurité. Résultat : samedi, des centaines de jeunes en colère marchent dans Rennes et s'arrêtent sous ses fenêtres. Un témoin raconte : «Certains ont bu et lancé des canettes. Des policiers ont débarqué en masse avec lacrymo et menottes, de façon hyperviolente. Ils ont tout fait pour que cela dégénère.»
Le directeur de cabinet de la préfète confirmait hier que, parmi les teufeurs, «une majorité étaient de bonne volonté». Mais, poursuit-il, «ils ont été rejoints par 150 casseurs. Il y a un moment où les gens massés sont tellement alcoolisés et drogués qu'il faut bien dégager tout ça pour rendre la ville à ses habitants. Le canon à eau c'est mieux que la matraque». La préfète avait justifié, dimanche, son interdiction : «Au lieu d'avoir 500 teufeurs en colère, on en aurait eu plusieurs milliers en manque avec des difficultés énormes pour l'ordre public.»
Pour Edmond Hervé, c'est cette politique qui a été à l'origine des troubles : «L'interdiction préfectorale a été une erreur.» Choqué par l'amalgame entre teufeurs et fauteurs de troubles, le maire dénonce la mauvaise volonté préfectorale : «J'ai proposé un terrain acceptable. Et je me suis engagé à empierrer les voies d'accès pour les secours et faire nettoyer le site après. On y avait déjà organisé une rave en 2001 avec la coopération excellente de Claude Guéant, son prédécesseur.»
Pointilleuse. La préfète a eu une lecture très pointilleuse de la circulaire de 2002 élaborée par les services de Sarkozy pour encadrer les raves avec pragmatisme. «Elle a tout fait pour que cela aboutisse à une interdiction, s'insurge Christophe Massiot, l'un des porte-parole du collectif Korn'g héol, organisateur du teknival. Elle avait le dossier le plus complet jamais présenté en termes de sécurité. Et elle interdit tout au prétexte qu'il y aurait eu 30 000 personnes, un chiffre totalement infondé. En 2001, on a réuni 15 000 personnes sur ces 10 hectares sans problème.»
La préfecture a multiplié les exigences. Et beaucoup supputé à partir des approximations des Renseignements généraux : «On a su qu'il y aurait 30 sound-systems et que chacun attire environ 1 000 teufeurs», assure ainsi le directeur de cabinet. De même, le collectif de teufeurs a certes «refusé de passer une convention avec la Croix-Rouge», mais la circulaire de Sarkozy prévoit que ce type de garanties peut être à la charge des pouvoirs publics. «On a demandé à la mairie, elle a refusé», se défausse-t-on à la préfecture où il n'était pas question de payer un kopek pour cette fête : «La préfète accompagne une rave par an en Bretagne, pas deux. On en a déjà organisé une cet été à Carnouët.»
Conclusion des teufeurs : «Le dispositif policier pour empêcher la rave a coûté plus cher que celui nécessaire pour que tout se passe bien.»
Quatorze prévenus et doux raveurs
Nombre de jeunes nient les faits ; trois écopent de prison ferme.
Ils ont entre 18 et 33 ans, portent des sweats colorés, des chandails fatigués. Ils sont cuisinier, chômeur, apprenti ou en rupture familiale. Certains reconnaissent les faits, d'autres pas. Quelques-uns ont été condamnés pour des affaires de stupéfiants. Tous admettent avoir trop bu cette nuit-là et font profil bas. Ce sont quatorze jeunes un peu hagards qui étaient jugés hier, devant le tribunal correctionnel de Rennes, en comparution immédiate pour avoir jeté samedi des canettes de bière sur les forces de l'ordre.
«Je suis non violent», affirme Ronan, 33 ans, petite queue de cheval sur le crâne, qui vit en communauté et conteste les faits. «Je faisais des photos», dit un autre. «J'ai pris des gaz lacrymogènes dans les yeux et ça m'a énervé», explique un troisième. Le procureur martèle que «la démocratie c'est le respect de l'ordre», évoque une véritable «guerre» et semble sidéré qu'on puisse «manifester pour faire la fête». «En 14, il s'agissait d'autres affrontements !» n'hésite-t-il pas à lâcher.
Dans une autre salle d'audience, un procureur s'emporte : «Autoriser cette rave-party, cela équivalait à autoriser un meeting aérien au milieu des HLM ! Un camp scout au milieu des étangs !»
Dans la salle des pas perdus, Manu, étudiant de 24 ans et membre du collectif contre les violences policières qui avait appelé à la manifestation, ne cache pas son exaspération : «Ce qui s'est passé est aussi le résultat d'une politique ultrarépressive contre les rassemblements festifs à Rennes qui dure depuis un an et demi, explique-t-il. On interdit et ensuite on justifie les interventions policières parce que les jeunes sont violents. Mais au départ il y a la violence d'une politique.» Christophe, l'un des porte-parole des raveurs, affirme que les vitrines qui ont été brisées sont le fait de petits groupes de casseurs étrangers à la manifestation et contre lesquels les teufeurs eux-mêmes se sont interposés pour protéger les commerces : «A partir de 22 h 30, il n'y avait quasiment plus que des casseurs isolés en ville.»
Trois jeunes ont été condamnés à deux mois ferme d'emprisonnement ; les autres ont eu des peines allant d'une amende de 900 euros à deux mois avec sursis.[/quote] | |
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