TeKno UnDerGrounD ti rapel..

Pour ceux qui aime la lecture voila un petit concentré d article que j ai recupéré..

1ERE parti : Techno Underground

En 1987, la Grande-Bretagne accouche de la techno dans le bruit et la fureur de la fusion du punk et de l'acid house. Dans un premier temps cette jeunesse qui fait la fête hors de tout contrôler inquiète l'Angleterre bien pensante. Les raves qui essaiment alors sont écrasées par la police. Le Parlement britanique vote bientôt une loi interdisant tout rassemblement sur fond de musique répétitive.

Sous les coups de matraques des escadrons policiers, la scène anglaise prend la route. C'est l'éclosion des travellers. Dans le sillage de cette première comète techno qui traverse toute l'Europe dans des bus déglingués, la musique électronique prend une ampleur internationale.

Des entrepôts désaffectés aux discothèques d'Ibiza ou d'Amsterdam, en passant par les rues de Paris et de Berlin et sa Love Parade, la techno quitte le terreau de l'underground et devient institutionnelle.

En France, la techno a commencé au squatt du CAES, près de Paris. En 1989, les caravanes des Spiral Tribe ont posé leurs valises avant de pousser leur périple plus à l'Est. L'un d'eux, Alan, a décidé de rester. Face au raz-de-marée de la techno commerciale, il a définitivement choisi le camp des puristes, celui de l'unde

rground et des raves clandestines.

Alan - UFO
En Angleterre, il y a plus de 10 ans, en tant que groupes de musiciens on a été attaqués physiquement et politiquement. On a été poussé par la police à la clandestinité. On est partis sur les routes et on est arrivés en Europe avec nos sound systems itinérants. Une nouvelle force est née en europe. En France, c'est ici qu'on a fait la première free party.

Aujourd'hui, la flamme de l'underground est dans les mains de collectifs comme les Hérétik. Leur mot d'ordre "foutre le bordel".
Et comme au premier temps des raves, ils traquent les entrepots à la recherche d'espace pour organiser leurs soirées. Cette nuit, ils ont décidé de frapper trés fort : une rave clandestine en plein coeur de la capitale, dans un décor digne de Blade Runner, sous les quais de Bercy. Pour eux c'est un beau pied de nez à la police.

Le son de l'underground se fabrique dans les sous-sols parisiens. Ex-membres des VRP, groupe alternatif des années 80, les Pushy sont aujourd'hui à la pointe de l'avant-garde électronique.
A musique underground, lieu de distribution parrallèle. La musique de Pushi est distribuée dans ce kiosque à journaux du XVIIIe arrondissement de Paris, surnommé Eclectik.

Georges - Le kiosque Eclectik
Le but c'est de vendre les gens qui sont pas forcément distribués, je prends tout ce qu'on m'amène, j'essaye de trouver moi même des trucs, cassettes, vinyls, zines, CD. J'essaye de rassembler un maximum de fanzines vu que c'est un kiosque à journaux. Je fais ça par passion parce que ça fait un moment que j'écoute de la musique électronique, j'aime ça et ça change de vendre Voici ou Gala

Objet fétiche de l'underground : le vinyl. Tiré à trés peu d'exemplaires, ces disques sans label aux pochettes vierges sont diffusés par quelques rares magazins de disques.


DJ Lobotomix-Hokus Pokus
On se spécialise dans le vinyl qui est le support le plus chaleureux, le plus pratique pour mixer finalement. Mais les trois quarts des productions ne sont pas du tout déclarées, il n'y a aucun droits d'artistes dessus, ça reste donc à 500 copies généralement donc extrêmement limitées et la SACEM ne peut pas contôler tous les produits qu'on a de toute façon

Pour le moment, les free-parties sont toujours clandestines. Les ravers sont informés au dernier moment du lieu squatté. Un kilométre à pied, un coup de tampon et ils pourront danser jusqu'à l'aube au son des BPM les plus extrêmes.

Ce soir-là, ils étaient 4000. La police n'est pas intervenue. Tapi dans le dédale des grandes capitales européennes, l'underground n'a pas fini de faire brûler le coeur de la techno

propos by trackx(arte)
(EDIT de xar: lien direct de l'article ici)

http://arnreportage.free.fr/
------->video de la heretik sous bercy, pushy, hocus pokus
interview kraft,lobotomix,léo(heretik)
-------->video tekos italie

2éme ParTi : TEKNO UNDERGROUND

l existe un esprit free parties : celui du refus de la société de consommation, qui nous impose jusqu'à nos loisirs et nous vends des idées toutes faites à coups de pubs et de slogans.

La fête ne dois pas devenir un produit marchand.

Les free parties sont considérées comme hors la loi (jusqu'à 1 an de prison et 100 000 frs d'amende pour un-e simple participant-e) et l'état a engagé une véritable répression guerrière.

Depuis le 26 avril 2001 les rassemblements tekno alternatifs (non autorisés) sont sous le coup d'une loi visant à détruire le mouvement dans son ensemble.

Ainsi cette loi donne-t-elle le droit de saisir le matériel des sound system pris en flagrant délit de... déranger le/la bourgeois-e (ce qui prouve qu'auparavant ces actes étaient illégaux) !!!

Sous couvert d'absence d'autorisation, de non possession de licence permettant la vente de boissons alcoolisées, de bruit intempestif nuisible pour le voisinage, c'est tout un mouvement qui se retrouve accusé et rejetté un peu plus encore en marge de cette société capitaliste et dictatoriale.

Nous ne sommes pas des produits de consommation et nous avons le droit et le pouvoir de conduire nos vies comme nous le voulons, même si l'état patriarcal nous en empêche.

Les free parties et teknivals ne seront que ce que nous en ferons !!!

La défonce ne doit pas devenir la raison d'être de ces fêtes. Il s'agit tout d'abord d'une lutte.

Pour l'état, il vaut mieux avoir en face de soi une bande de défoncé-e-s, plutôt que des personnes révoltées et en pleine possession de leurs moyens...

Il s'agit de ne pas jouer le jeu des "autorités" qui s'accomodent très bien des systèmes de dépendances liés aux drogues, qu'ils provoquent même parfois (alcool, ...), tant que cela lui rapporte de l'argent.

Nous ferons la fête sur les ruines de cette société !!!!!!!!!!!!


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L'anarko-teuf,
rencontre entre politique et tekno

Depuis plusieurs années, les mouvances tekno et libertaires empruntent chacune les chemins du monde alternatif. Souvent, elles se sont croisées, rencontrées, jugées. Elles ont ponctuellement marché main dans la main, unissant leurs forces contre un Etat répressif ou des lois liberticides. Mais bien souvent, elles n'ont fait qu'emprunter des voies parallèles, de celles qui bien que proches ne se rencontrent jamais vraiment… Quand elles ne sont pas tout simplement tombées dans des conflits… Certaines personnes ont fait des ponts entre les deux milieux. Tentant d'allier les théories libertaires et anarchistes aux pratiques autogestionnaires des teufs.

Pourtant, chaque mouvement continue à suivre sa logique. Des libertaires critiquant le côté business que revêtent certaines teufs, remettant en cause la (sur)consommation de drogues, le côté a-politique revendiqué… D'autres restant simplement prisonnier-re-s des préjugés ambiants véhiculés par l'ensemble de la société, sans être capables de voir les multiples positions politiques présentes en teuf : refus des fêtes marchandes et gratuité ou prix libre - donation, liberté, autogestion,… La mouvance tekno de son côté semblait un temps vouloir rejeter toute implication à caractère politique, revendiquant un a-politisme de rigueur, ne voyant pas toujours que les principes de base d'une teuf alternative sont justement éminemment politiques.

Pour éviter à la fois la simple consommation de teufs, et des théories libertaires qui peinent parfois à prendre corps dans la réalité, pourquoi ne pas tenter une troisième voie. Pourquoi ne pas envisager une mouvance anarko-teuf, qui serait aux teufs ce qu'est l'anarco-punk au punk : une volonté de repolitiser un mouvement qui à tendance à s'enraciner dans des valeurs essentiellement musicales, et d'en faire un support, un contexte pour nos idées. Pourquoi ne pas remettre au centre de la mouvance tekno le caractère contestataire qui l'a fait naître ? Pourquoi ne pas (re)placer au centre des teufs l'aspect anticapitaliste, anti-autoritaire et autogestionnaire ?

Arrêtons de créer un fossé entre teufeurs/teufeuses et politisé-e-s. Il n'y a pas de choix à faire. Je ne veux pas choisir entre les deux, ni mettre certaines de mes convictions au placard selon le milieu dans lequel je me trouve. J'ai la prétention de croire qu'il est possible d'allier les deux. Possible de faire la fête et de s'amuser tout en ayant des positions politiques strictes, promouvant l'égalité, la liberté… Possible de militer sans rester prisonnier-e-s des idéologies pré-établies, en appliquant nos belles théories au monde réel et en arrêtant de se prendre trop au sérieux… Arrêtons de mettre le monde dans des cases. La politique c'est pas que de la prise de tête, et la teuf pas que de la défonce… Enterrons les " traditions " de ces différents milieux et avec elle les préjugés que l'on en a. Abattons les frontières entre ces deux mondes, pour construire un mouvement " anarko-teuf ", alliant politique libertaire, anarchiste et free parties. Parce qu'un autre monde est possible…


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Qu'est-ce qu'une free party...???????

Enormément médiatisée ces derniers mois, la mouvance tekno souffre d'une image ultra-négative, qui ne prend absolument pas en compte certains principes du milieu. Il est trop facile de s'engouffrer, derrière les médias, les politiques et la population, dans les préjugés de base.

Car les personnes impliquées dans le mouvement ne sont pas "des-jeunes-qui-s'amusent-un-peu-mais-ça-leur-passera" comme on a pu vouloir le faire croire à un certain moment. Les politicards eux-mêmes ont bien compris qu'ils avaient à faire à des revendications qui allaient bien plus loin que la fête en elle-même. L'état a réprimé parce qu'il avait peur, parce qu'il perdait le contrôle, et parce qu'il voulait tuer tout ce qui lui paraîssait subversif, c'est-à-dire de nature à atteindre à sa sécurité.

Aujourd'hui, il y a de plus en plus de monde en free party et les infolines circulent au journal de 20:00 sur TF1... Mais ça ne veut pas dire qu'il faut perdre le message et les intentions de base. Ce serait laisser la victoire à l'état et aux médias. Ils n'ont pas réussi à tuer le mouvement, mais ils sont en train de le diluer jusqu'à ce qu'il devienne méconnaissable. Alors pour ne pas pervertir l'esprit libertaire des free, il faut se radicaliser. Et le rester même quand la fête est finie...


Une TAZ...
Une free party est une TAZ, terme anglais pour désigner une Zone d'Autonomie Temporaire. La logique, c'est de réquisionner un lieu et d'en faire un espace affranchi de toutes les lois en vigueur (autonome), qui durant tout le temps de la fête pourra vivre selon ses propres principes. A mon sens, cela ne peut se faire que sur un lieu squatté ou prêté, mais certainement pas sous autorisation officielle.

No profit...
Une free est une possibilité de faire la fête tout en refusant la logique des spectacles marchands et de consommation, liés à tout ce que la société veut imposer...
C'est la possibilité de s'amuser tout en remettant la société (de consommation entre autres...) en cause, sans engraisser des multinationales qui se cachent derrière tout cela... Mais c'est aussi l'occasion de tester des alternatives face à cette société.
Tout le monde peut entrer (pas de délit de faciès), sans avoir à débourser des sommes incroyables...
Mais le principe du no profit c'est aussi ne pas (trop) consommer dans l'enceinte de ces free parties. Car il faut bien le préciser, la consommation de drogues, c'est de la consommation, issue d'un énorme business, et dont il faut aussi tenter de s'affranchir.

L'autogestion...
Si on va en free, ce n'est par pour retrouver tous les travers de la société. Aller en teuf ou se réclamer du mouvement, ce n'est pas mettre un treillis et se défoncer la gueule pendant tout un week end. C'est d'abord un acte politique. Alors pas question de retrouver business, flics, chefs, stars ou fans...
Beaucoup trop d'individus vont en free party en pensant qu'ils/elles peuvent y faire ce qu'ils/elles veulent sans se soucier du lieu, des autres, des sound systems et des conséquences...
Car aller en free ce n'est pas se décharger de toutes ses responsabilités et se pointer comme un-e je-m'en-foutiste. C'est au contraire prendre la responsabilité de participer à la mise en place d'un mouvement alternatif, d'un système libertaire autogéré, c'est-à-dire pris en main par chacun-e des individus présent-e-s.
L'autogestion, c'est une sorte de prise de conscience et de prise en main individuelle pour pouvoir tenter de s'affranchir des lois qui régissent le groupe ou la société, et qui sont en général basées sur de la domination et de la discrimination.

Respect
Il est important de respecter les lieux (utiliser des sacs poubelle, ...) et les individus qui sont là... Il faut arrêter de jouer les assistés de la vie et croire que c'est le boulot des organisateurs/trices de nettoyer après ton passage, de gérer seul-e-s les flics ou les embrouilles...
Le respect passe par le fait de savoir gérer sa défonce et son comportement, de ne pas bousculer tout le monde... C'est aussi le fait que les filles puissent se promener seules sans risquer de se faire embrouiller et sans avoir besoin de garde du corps (chien ou humain-e)...
Le respect c'est aussi de ne pas aller se coller devant les enceintes avec un chien en laisse (ils ont les oreilles beaucoup plus sensibles que nous) ou de bousculer tout le monde pour se mettre juste devant le son...

Le principe de la donation...
Ce principe est celui du "prix libre" ou chaque personne donne en fonction de ses moyens sans être forcé-e (ce qui n'est pas toujours le cas) de payer trop cher...
C'est une façon pour les sound system de rentrer dans leurs frais et de pouvoir payer leur matos et les amendes éventuelles...

Free et teknival VS rave party...
Il ne faut pas non plus confondre free et rave... Une rave est une soirée payante (souvent plus de 15 Euros - 100FF - par personne) alors qu'une free party est une fête tekno gratuite (ou sur donation - prix libre) et alternative...
Mais une rave c'est aussi des vigiles à l'entrée et la reproduction à l'identique d'une boîte de nuit en plein air (ou dans un hangar) avec le contrôle au faciès, la fouille à l'entrée, ...
Alors qu'en free party c'est l'autogestion qui prime, cela ne sert à rien de compter y trouver des G.O. (Gentil-le-s Organisateurs/trices) prêts à régler vos problèmes à votre place... Ca veut aussi dire qu'en free on doit pouvoir s'entraider et compter (au moins un peu) les un-e-s sur les autres.
De plus les rave parties sont de véritables entreprises du business avec des flyers classieux cartonnés et en couleurs et tout ce qui va avec alors qu'une free party est une teuf no profit avec des flyers "do-il-yourself" souvent en papier avec des dessins noir et blanc...

J'aime bien la derniere partie des texte

++ JAh.fr