L'association « Bretons en Colère » tient à réagir avec la plus grande fermeté face à l'attitude odieuse et si caractéristique des services de l'état français manifestée à l'égard de monsieur Thierry Croguennec. Ce dernier est le père de Mathilde Croguennec, jeune fille assassinée sauvagement lors de la rave co-organisée par le ministère de l'intérieur à Carnoët et ayant débouché sur des saisies incroyable de stupéfiants et sur la mise à sac de propriétés privées réquisitionnées. Le père de Mathilde devait être reçu le 11 janvier 2005 par la conseillère juridique du ministre, madame Sylvie Smaniotto, magistrat, et le Général de Gendarmerie Mignaux conseiller pour la sécurité publique en France.
Monsieur Croguennec, en raison de son action en justice contre l'état et de sa lutte contre le soutien donné aux raves anarchiques par le gouvernement, avait été sollicité par le ministère et avait accepté l'entrevue. Les méthodes d'un état démocratique comme prétend l'être la France ne laissent pas de surprendre. Ainsi le père de la victime s'est vu intimer l'ordre de se rendre seul Place Bauveau, sans conseil. Ce dernier a logiquement refusé et s'est déplacé aux cotés de son avocat. Accueilli avec mépris et suffisance, son refus de surseoir aux injonctions des hauts fonctionnaires du ministère a provoqué l'irritation visible des personnes présentes au point que ces derniers ont tenté d'éconduire l'assistant juridique de Monsieur Croguennec. En conséquence ce dernier s'est retiré en précisant que les manœuvres ne pouvaient suffire à faire cesser son action, martelant qu'ils (cf :les haut fonctionnaires présents) « ne savaient ce qu'était un breton ».
Nous apportons tout notre soutien à Thierry Croguennec dans sa lutte contre les forces toutes puissantes de l'état français qui ne s'embarrassent guère d'atours démocratiques pour expédier les affaires génantes et écraser les individus victimes de ses dérives.
L'association « Bretons en Colère » entend s'associer à cette lutte en dénonçant les dérives de l'état sur le dossier des rave party en Bretagne.
Pour le Bureau de l'association, Jean Pierre Stefan, Porte Parole